De 0 -7 ans l’âge idéal pour apprendre plusieurs "langues maternelle"
Selon un article du site internet momiji.fr, Maria Kihlstedt, maître de conférences, Université de Paris Ouest nous informe « qu’avant 7 ans, c’est le langage comme faculté qu’on découvre et construit. Découvrir le monde par un, deux ou trois volets ne change pas grand-chose à l’affaire. Un certain retard dans la langue maternelle peut temporairement avoir lieu, mais ce retard est vite rattrapé […] après 7 ans, on n’apprend plus du langage mais des langues », passé cet âge, les enfants n’acquièrent plus une seconde langue comme leur langue maternelle. »
De 8-11 ans l’âge idéal pour apprendre une seconde langue vivante
Entre 8 et 11 ans, la langue maternelle est acquise dans sa grande majorité même si l’écriture et la lecture sont toujours en cours d’apprentissage. Et c’est pendant cette période, jusqu’aux alentours de l’adolescence que le cerveau des enfants est en pleine évolution. Le savoir qu’ils acquièrent s’encre profondément alors qu’ils construisent inconsciemment de nombreux schémas logiques dans leurs petites têtes. Décuplant leur curiosité leur soif d’apprendre en bougeant, par le jeu, la comparaison et le partage avec ses camarades les rendant ainsi très susceptible à l’apprentissage d’une seconde langue vivante.
L’apprentissage linguistique chez l’enfant : « le plus tôt possible, serait l’idéal »
Selon une étude du M.I.T, (Massachusetts Institute of Technology ) parue dans la revue PLOS ONE, le cerveau des jeunes enfant présenterai des capacités d’apprentissage incroyable les rendant même capable de discerner et mémoriser jusqu'au nuances subtiles de une langue. Capacité qui peut représenter un véritable défi chez les adultes et même les adolescents (théorie de la linguiste Elissa Newport en 1990 sur la difficulté d’apprentissage des nuances d’une nouvelle langue chez l’adulte.) Les chercheurs du M.I.T situent d’ailleurs la fin de cette période d’apprentissage facilité du langage autour de l’adolescence qui eux excellent plus généralement dans mémorisation du vocabulaire nécessaire aux activités quotidiennes de base. Il est plus difficile d’assimilé un autre schéma linguistique un autre pour faire l’apprentissage d’une nouvelle langue puisqu’ils ont déjà un encrait dans leurs têtes, avec ses automatismes et son fonctionnement propre.
Pour aller encore plus loin : https://www.cnesco.fr/wp-content/uploads/2019/04/190409_Gaonach-Macaire.pdf